Le Conseil de sécurité a salué mardi les avancées dans le processus de paix au Burundi, en particulier le désarmement des Forces Nationales de Libération (FNL), leur accréditation comme parti politique, leur intégration dans les institutions nationales et la libération des enfants qui leur étaient associés.
Dans une déclaration à la presse lue par la Présidence du Conseil pour le mois de juin, les membres du Conseil appellent également « toutes les parties burundaises, avec le soutien des partenaires régionaux et internationaux, à poursuivre leurs efforts pour répondre aux défis qui subsistent, en particulier l’achèvement du processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration ».
« La consolidation de la paix entre dans une nouvelle phase au Burundi avec des progrès impressionnants accomplis dans le domaine du processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration », a déclaré Per Ornéus, représentant de la Suède, dont le pays préside la formation pour le Burundi de la Commission de consolidation de la paix. Il s’exprimait devant le Conseil de sécurité à l’occasion d’une réunion consacrée à l’examen d’un rapport du Secrétaire général sur le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB).
3.500 combattants du FNL ont été intégrés dans l’armée et dans la police, et que 5.000 des 11.000 adultes du FNL enregistrés ont touché leur première solde d’aide au retour dans leur famille. Vingt-quatre dirigeants des Forces nationales de libération ont été nommés à de hautes fonctions administratives, dont le président du FNL, qui a été promu à la tête de l’Institut national de la sécurité sociale, a ajouté M. Mahmoud.