Brisant une impasse de douze années, la Conférence sur le désarmement a adopté vendredi à Genève son programme de travail lors d’une séance qualifiée d’« historique ».
fabrication et stockage d’ armes bactériologiques et chimiques
La décision devrait renforcer le multilatéralisme, a estimé le président sortant de la conférence, l’ambassadeur Idriss Jazairy de l’Algérie, qui a qualifié la journée de sommet dans sa carrière, selon un communiqué.
Le XXIe siècle est incontestablement celui où il convient de sauver la planète grâce aux efforts multilatéraux, a insisté M. Jazaïry.
Créée en 1979, la Conférence sur le désarmement est la seule instance multilatérale sur le désarmement. Elle devrait commencer à discuter des questions de fond bientôt.
Au programme figurent la course aux armements nucléaires et le désarmement nucléaire, la négociation d’un traité prohibant la production de matériaux fissiles pour des armes nucléaires ou d’autres engins explosif nucléaires, et la prévention d’;une course aux armements dans l’espace.
Au cours de la réunion, l’Iran a indiqué ne pas avoir d’instructions sur le vote tandis que la Corée du Nord a soutenu le projet de décision.
La Conférence et les organes qui ont précédé la Conférence sur le désarmement ont négocié des accords multilatéraux de premier plan sur des questions de limitation des armements et de désarmement, que sont notamment le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, la Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles, les traités relatifs au fond des mers, la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction, la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction, ainsi que le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires.