Dans un communiqué publié lundi, le ministère des affaires étrangères a vivement condamné l’essai nucléaire réalisé par la Corée du Nord. La France « appelle celle-ci à s’abstenir de toute nouvelle provocation, à mettre en oeuvre sans délai la résolution 1718 du Conseil de sécurité des Nations unies et à reprendre les discussions au sein des pourparlers à Six en vue du démantèlement complet, irréversible et vérifiable de son programme nucléaire. »
La France se concertera dans les prochaines heures avec ses partenaires du Conseil de sécurité et de la région sur les conséquences à tirer « de cet acte grave » de la Corée du Nord, et en particulier sur le renforcement des sanctions.
Le quai d’orsay a affirmé disposer « d’éléments factuels fournis par les instances internationales, notamment l’Organisation pour le traité d’interdiction complète des essais nucléaires, ainsi que d’informations nationales, qui montrent la réalisation d’un essai nucléaire par la Corée du Nord. »
Ces éléments sont corroborés par des instituts de veille sismologique de la région a affirmé le porte parole.
D’autres examens devraient être bientôt réalisés « pour obtenir davantage de précisions sur cette violation avérée et inacceptable de la résolution 1718 du Conseil de sécurité des Nations unies » a t il été précisé dans le communiqué.
S’agissant des sanctions, « il importe que soient pleinement mises en oeuvre celles qui sont prévues par la résolution 1718 qui vise la dénucléarisation complète, irréversible et vérifiable de la péninsule coréenne » a demandé officiellement la France.
Le Conseil de sécurité se réunira dans la journée à New York. La France, qui poursuit actuellement ses concertations avec ses partenaires, y exprimera sa détermination que des sanctions supplémentaires soient adoptées.