Dans un rapport publié mercredi, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, fait une série de recommandations sur la présence future de la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG), déployée dans la région séparatiste d’Abkhazie et dont le mandat expire au 15 juin.
vers une zone tampon démilitarisée de 12 kilomètres ?
Au cours des derniers mois, « les conditions de sécurité dans la zone de responsabilité de la MONUG sont restées fragiles, des incidents continuant à menacer de se produire, notamment à la suite d’explosion de mines et d’engins improvisés », souligne M. Ban dans ce rapport remis au Conseil de sécurité.
Le Secrétaire général prend note de l’accord concernant un projet de mécanisme conjoint de prévention des incidents et d’intervention, ainsi que de l’organisation de la première réunion dans ce cadre relative à la région séparatiste d’Ossétie du Sud. « J’espère que ces efforts pourront aboutir à un régime de sécurité plus stable dans la région, qui a vu se dérouler des hostilités intensives en août 2008 », dit-il.
Il demande aux participants au mécanisme qui doit être mis en place sous les auspices des Nations Unies de donner suite à la question. Il engage aussi instamment toutes les parties à faciliter la fourniture d’une aide humanitaire par les Nations Unies et autres acteurs internationaux à l’intention de la population touchée.
Le Secrétaire général recommande un respect rigoureux du cessez-le-feu dans ses dimensions terrestre, maritime et aérienne, et du principe du non-recours à la force.
Il suggère la mise en place de zones de sécurité, sur 12 kilomètres de part et d’autre de la ligne de sécurité, dans lesquelles ne se trouvera aucune force armée ni aucun matériel militaire. Il suggère la notification préalable (délai de 48 à 72 heures) des mouvements de personnel et de matériel dans les zones de sécurité et d’armement limité et l’absence d’aéronefs militaires et de reconnaissance, y compris les avions sans pilote, dans les zones de sécurité et d’armement limité.
Au 30 avril 2009, les effectifs de la MONUG étaient de 129 observateurs militaires et de 16 conseillers pour les questions de police.