La Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a condamné fermement mercredi une attaque meurtrière qui a visé il y a quelques jours des civils et l’armée congolaise (FARDC) à Busurungi (territoire de Walikale), dans l’Est de la RDC.
les rebelles hutus du Front démocratique de libération du Rwanda
La MONUC a dépêché une équipe sur les lieux dès que les rumeurs de cette attaque, qui a occasionné la mort de plusieurs dizaines de civils ont fait surface. Une enquête est en cours pour désigner les assaillants responsables de ces atrocités.
Plusieurs sources et des témoins sur place pointent le doigt vers les rebelles hutus du Front démocratique de libération du Rwanda (FDLR) qui ont déjà mené des attaques contre plusieurs localités ces dernières semaines, a précisé la Mission dans un communiqué.
Les habitants de la zone ont indiqué à l’équipe de la MONUC qui est toujours sur les lieux avoir enterré au moins 35 victimes civiles. Ces événements, dont le bilan exact n’est pas encore connu, ont par ailleurs entraîné le déplacement d’un grand nombre d’habitants de la localité de Busurungi qui compte une population de quelque 15.000 personnes.
La MONUC déclare qu’elle fera tout son possible pour venir en aide aux blessés et assurer une assistance humanitaire aux personnes sinistrées.
Le Représentant spécial du Secrétaire général en RDC, Alan Doss, actuellement en visite officielle au Royaume Uni, a souligné que « la série d’attaques des derniers jours contre des civils à Mbingi, Butalongola, Bitale et maintenant à Burusungi démontrent clairement la nécessité de renforcer la capacité des FARDC afin d’assurer la protection des civils. »