Des étudiants réunis en assemblée générale, mardi 5 mai, ont voté la poursuite du blocage de l’Université de Toulouse le Mirail jusqu’à mardi prochain.
Les étudiants continuent à réclamer l’abrogation de la loi dite « LRU »,relative aux libertés et responsabilités des universités appelée aussi « loi Pécresse » du nom de la ministre de l’enseignement supérieur.
Cette loi qui prévoit « l’autonomie dans les domaines budgétaire (article 50) et de gestion de leurs ressources humaines et qu’elles puissent devenir propriétaires de leurs biens immobiliers » ne passe toujours pas chez les étudiants de l’Université du Mirail qui sont désormais prêts à sacrifier une année d’étude pour voir aboutir leurs revendications.
Dans un communiqué, la présidence de l’Université a « fermement condamné » ce mode d’action qui « met en péril les étudiants les plus fragiles, leur cursus et affaiblit dangereusement notre université. »
Le président de l’Université Daniel Filâtre a tenu a rappeler qu’il n’acceptera pas « une validation automatique du semestre ».
« Les examens auront donc lieu » a donc annoncé l’Université.
Après plusieurs mois de grève et de blocage deux questions se posent aujourd’hui : quand pourront avoir lieu les examens et surtout sur quel programme ?
Un contraste saisissant : à l’Université de sciences sociales comme à Sciences Po Toulouse l’heure est plutôt au bachotage. A l’approche des examens de fin d’année, nulle affiche, nul tract, nulle inscription sur la grève ou le mouvement étudiant.
A Rangueil, l’Université de Sciences avait également réouvert ses portes après le vote d »un référendum » à la veille des vacances de printemps.