Forte mobilisation pour la manifestation toulousaine du 1er Mai. Dans un contexte de crise, syndicats et partis de gauche avaient appelé à une mobilisation unitaire et massive.
Si les manifestants étaient moins nombreux que pour le 29 janvier ou le 19 mars, la manifestation était de l’aveu de tous les toulousains interrogés, un succès.
Selon les syndicats, 30 000 salariés ont battu le pavé entre place Arnaud Bernard et Grand Rond. Soit10 fois plus que pour les défilés du 1er Mai des années précédentes.
En tête du cortège, les salariés de Molex et ceux de Freescale, tous menacés par des licenciements. Vu notamment, dans les rangs des salariés des ex Motorola l’affiche portée par une petite fille « Freescale, sauvez l’emploi de mon papa pour mon frère et moi ». Tout un symbole.
Les gaziers, les airbus, les cheminots, les postiers, les électriciens, les professeurs, les chercheurs et les étudiants étaient également présents.
Avec une cible : Nicolas Sarkozy et un mot d’ordre, une autre politique sociale face à la crise.
Côté politique, à l’exception de Kader Arif pour le PS nul candidat à l’élection européenne.
Au PS, au Front de Gauche et à l’extrème gauche, les partis avaient fortement mobilisé.
La manifestation s’est cette fois ci terminée dans le calme.