Le groupe de travail de l’ONU sur l’utilisation de mercenaires s’est déclaré mercredi profondément préoccupé par les informations selon lesquelles un groupe de cinq personnes, dont des étrangers, seraient impliqués dans un complot contre le gouvernement bolivien.
D’après les informations disponibles à ce jour, la police bolivienne a lancé le 16 avril une opération dans la ville de Santa Cruz contre un groupe soupçonné de planifier des tentatives d’assassinats contre le président démocratiquement élu et d’autres hauts responsables du gouvernement de Bolivie. Lors d’un échange de tirs avec la police, trois individus ont été tués et deux autres ont été arrêtés, précise un communiqué du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
Le groupe de travail appelle le gouvernement de Bolivie ainsi que les pays dont les ressortissants seraient impliqués dans le complot d’enquêter sur cet incident. Il rappelle que l’utilisation de mercenaires, leur recrutement, leur financement et leur entraînement dans le but de renverser des gouvernements d’Etats membres des Nations Unies constituent un crime. Il rappelle aussi que tous les peuples ont le droit de choisir comment ils veulent être gouvernés.