La situation des enfants palestiniens vivant dans la bande de Gaza reste précaire en raison du blocus israélien et des tensions inter-palestiniennes, 100 jours après la fin du conflit qui a opposé l’armée israélienne et le mouvement Hamas, a indiqué mardi le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
« Bien que le conflit se soit terminé il y a 100 jours, les enfants à Gaza continuent de souffrir, à la fois physiquement et psychologiquement », a dit Patricia McPhillips, représentante spéciale de l’UNICEF pour le Territoire palestinien occupé. « Il est crucial que les fournitures et les matériaux nécessaires à la reconstruction et à la réhabilitation soient autorisés » à entrer dans la bande de Gaza, a-t-elle ajouté.
A ce jour, 10% de la population de Gaza reste sans électricité et 9% n’a qu’un accès limité à de l’eau potable. Les cliniques de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient dans le sud signalent un nombre plus élevé de maladies infectieuses liées à l’eau – notamment des diarrhées sévères – par rapport à la même période l’an dernier.
Pour de nombreuses familles, la nourriture, le carburant et l’argent liquide manquent. Selon les derniers chiffres, 65 médicaments de base n’étaient pas disponibles dans les stocks du Magasin central de Gaza.