« La crise économique et financière mondiale a prouvé que le système actuel de gouvernance économique mondial n’était plus adéquat pour répondre au défis qui se posent aujourd’hui », a déclaré lundi le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lors d’une réunion spéciale de haut niveau du Conseil économique et social (ECOSOC) au siège de l’ONU avec les institutions de Bretton Woods, l’Organisation mondiale du commerce et la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement.
plus crédibles plus efficaces
« Nos institutions et nos structures de gouvernance doivent devenir plus représentatives, plus crédibles, plus comptables de leurs actes et plus efficaces », a jugé M. Ban. La confiance dans la dérégulation des marchés et leur autorégulation s’est fortement amoindrie, cédant la place à un engagement nouveau en faveur d’une réglementation et d’une supervision efficaces, non seulement au niveau des pays mais aussi au niveau international », a noté le Secrétaire général.
Il s’est dit cependant inquiet de voir émerger de nouvelles formes de protectionnisme. Nous devons nous y opposer, non seulement dans le domaine du commerce, mais aussi dans ceux de l’investissement et des migrations internationales, a-t-il dit. Il y a un besoin urgent de compléter le Cycle de négociations de Doha, a-t-il ajouté.