La situation dans le nord du Sri Lanka reste très chaotique, estime mercredi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires. Les combats entre l’armée et les rebelles des Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE) se poursuivraient.
Un nombre significatifs de tués
« Selon le ministère de la défense sri lankais, plus de 60.000 civils ont fui la zone de conflit depuis le 20 avril, mais des dizaines de milliers de civils restent pris au piège », a rapporté la porte-parole adjointe du Secrétaire général, Marie Okabe, lors de son point de presse quotidien, au siège de l’ONU, à New York.
Les Nations Unies restent très préoccupées par la sécurité des civils restés dans la zone de combat, notamment si l’on considère que la zone s’est encore réduite en superficie, accroissant le risque.
« Bien qu’ il n’y ait pas de chiffre vérifiable concernant le nombre global de victimes, nous estimons qu’un nombre significatif a été tué ou blessé dans l’opération militaire », a dit la porte-parole.
Plus de 81.000 personnes sont réfugiées dans des camps, depuis le début de l’exode qui a commencé en octobre 2008.
Depuis le 1er avril, aucune aide n’a pu être acheminée et un convoi de 1.200 tonnes d’assistance qui devait partir de Trincomalee vers la zone « protégée » n’a pas pu le faire en raison des combats.