A la demande du ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, une réunion interministérielle s’est tenue hier au Centre de crise du ministère des Affaires étrangères et européennes afin de faire le point de la situation humanitaire à Sri Lanka et de travailler aux lignes d’action de la France sur les plans humanitaire et politique.
Par ailleurs, la France examine la possibilité d’accroître son soutien à l’action des ONG présentes sur le terrain, auxquelles elle a accordé une première contribution d’un montant de 250 000 euros en février.
De même, elle envisage de doter en matériel médical les hôpitaux sri-lankais les plus sollicités. Enfin, une concertation étroite se poursuit avec nos principaux partenaires, et notamment avec les autorités britanniques, pour définir les meilleurs moyens de permettre aux populations d’avoir accès à l’aide humanitaire.
Sur le plan politique, lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies qui s’est tenue mercredi après midi à New York pour évoquer la situation, la France a condamné le refus du LTTE que les populations civiles puissent quitter la zone des combats. Elle a souligné la responsabilité qui incombe aux autorités sri lankaises de tout mettre en oeuvre pour favoriser l’acheminement de l’aide humanitaire et l’accueil des populations civiles dans les sites de transit et les camps de réfugiés, dans le respect du droit humanitaire international.
La facilitation des modalités d’accès de l’assistance humanitaire d’urgence est en effet cruciale a en effet estimé le Quai d’Orsay.