Les femmes et les hommes sont affectés différemment par les catastrophes naturelles en raison des rôles économiques, sociaux et culturels qu’ils jouent dans la société. 90% des personnes tuées au Bangladesh lors d’un cyclone en 1991 étaient des femmes, souligne la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (ISDR) à l’occasion d’une conférence sur ce thème à Beijing du 20 au 22 avril.
La même chose s’est produite aux Etats-Unis au moment du cyclone Katrina en Louisiane en 2005. Les femmes africaines-américaines ont été les plus durement touchées, ajoute l’ISDR, l’agence des Nations Unies chargée de réduire la menace posée par les catastrophes naturelles.
« Chaque année, les femmes, qui représentent 70% des pauvres de la planète, sont victimes de manière disproportionnée de telles catastrophes, alors qu’elles ont peu d’influence sur les politiques et les décisions qui les aideraient », note la Vice-Secrétaire général de l’ONU, Asha Rose Migiro, dans un message à l’occasion de cette conférence.
Plus de 200 participants, dont des ministres et des parlementaires de 50 pays, participent à la conférence de Beijing qui porte sur les moyens de réduire les risques.