Ils se sont réunis en association. Ce sont les premières victimes de l’accident.
Réalité scientifique acceptable
Avec 21 collègues tués ce 21 septembre 2001 et de nombreux blessés les anciens salariés AZF ont décidé de se serrer les coudes.
Leurs témoignages, sur la situation de l’entreprise seront au coeur des débats. Manipulés par leur direction comme l’affirment certains avocats d’autres parties civiles ?
Les débats permettront peut être d’éclairer la situation. Quoiqu’il en soit les anciens salariés réclament eux aussi la vérité.
Leur point de vue va à l’encontre de celui porté par d’autres victimes. Dans un tract distribué le premier jour du procès les anciens salariés dénoncent « les procès infamants portés par certains sur l’usine. » Et ce avec un seul but estiment les anciens AZF « entretenir les aigreurs » ou « alimenter des positionnements idéologiques ».
Mais au delà des critiques portées à certains titres de presse ou aux collectivités, l’association des anciens salariés AZF critique l’instruction du dossier. Avec un argument soutenu par des experts interrogés par l’association : « le scénario retenu -par la justice- ne reposait en aucun cas sur une réalité scientifique acceptable ».
Fantasme ? Les batailles d’experts des prochaines journées d’audience devraient être musclées sur ce point.
Les anciens salariés d’AZF souhaitent donc que le procès soit l’occasion d’évoquer « les pistes ignorées ». « internes comme externe à l’usine AZF » précisent ils.
Au soutien de cette affirmation cette association évoque « plusieurs faits » : 1) les deux explosions 2) Les phénomènes précurseurs : éclairs, boule de feu, électrisations 3) les éléments suspects 4) Les aéronefs « dont la présence d’hélicoptères aujourd’hui avérée après avoir été longtemps, sinon cachée du moins ignorée » précise le document distribué par les anciens salariés d’AZF.