Cette baisse des prix de vente des logements s’accompagne d’un réel tassement du marché immobilier à Toulouse comme sur l’ensemble de l’agglomération.
L’étude présentée mardi par l’Observer de l’Immobilier -composé de la Fédération des promoteurs constructeurs, Groupement départemental des organismes HLM de la Haute-Garonne, Le Syndicat National des Aménageurs Lotisseurs Midi-Pyrénées- fait état d’un retournement de conjoncture équivalent à celui qui touche toute la France.
La forte baisse de la demande s’accompagne d’une baisse réelle de l’Offre.
Premier constat de cette étude : les ventes de logements piquent du nez, avec une chute constatée à Toulouse de quelques 36% entre 2007 et 2008.
Dans ce marché en plein marasme, les ménages et les investisseurs abandonnent la banlieue pour préférer Toulouse.
Le périmètre de la ville rose en intra muros représente désormais 44% des ventes totales – contre 34% en 2007 et 29% en 2006-. Précisément l’Observer a dénombré 1336 ventes pour l’année 2008 contre 1862 en 2007. Soit une baisse de 44% !
Du côté de l’offre, la crise est également sensible. La baisse est ici de quelques 13%. Il est à préciser, toujours selon l’étude citée, que les promoteurs et vendeurs continuent à se concentrer sur plusieurs types de bien. Les studios -principal logement étudiant- n’a représenté en 2008 que 2% de l’offre. Pour 29% de T1/T2, 69% de T3/T4.
Conséquence de cette crise immobilière à Toulouse : la forte baisse du prix au m2 qui s’établit à un niveau inférieur aux prix moyens pratiqués en 2006. Après plusieurs années de forte hausse, Toulouse a connu en 2008 une conclusion a la bulle immobilière.
Pour Toulouse, le prix moyen des réservations 2008 est de 3 155 € contre 3 318 € en 2007 et 3 225 € en 2006 pour les appartements (3 102 € pour les maisons).
Face à cette situation, le Préfet qui réunissait la semaine dernière le comité régional de l’habitat a demandé, dans le cadre du plan de relance à ce qu’un nouvel effort soit fait pour la construction de nouveaux logements sociaux.