Des députés et sénateurs socialistes de Haute Garonne, seul manquait Pierre Cohen retenu à la Mairie de Toulouse. A l’initiative de Monique Iborra, les parlementaires socialistes de Haute Garonne, ont tenu à alerter les toulousains sur l’état de la démocratie française.
Les mots employés par les députés et les sénateurs présents ont été particulièrement dur pour l’Etat UMP mis en place par « l’omniprésident bonapartiste Nicolas Sarkozy ».
Extraits : « crise politique », « démocratie en péril », « dérive totale », « Régression des libertés », « remise en cause de la démocratie » « remise au pas », « dictature môle » « comportements scélérats » etc.
Des mots très durs de la part de parlementaires responsables qui ont tenu à aviser les toulousains des risques que font peser la réforme des droits de l’opposition, la réforme de l’audiovisuel public et la suppression du juge d’instruction, sur la démocratie française.
Prenant tour à tour la parole, les parlementaires, ont exposé chacun dans leur domaine de compétence ou fruit de leur expérience parlementaire, les comportements du gouvernement et du groupe UMP à l’Assemblée nationale qui mènent la France dans une situation « dure et violente ».
Doyens au Parlement, Gérard Bapt et Berntrand Auban ont eu, eux aussi des mots très durs contre la politique du Chef de l’Etat.
Gérard Bapt a ainsi parlé d’une véritable remise en cause du principe de la « souveraineté populaire » parce que, a expliqué le maire de Saint Jean « vouloir restreindre le droit d’amendement c’est faire taire un député et au delà un citoyen du débat public.
Le sénateur Bertrand Auban évoquant la loi sur l’audiovisuel ou la suppression du juge d’instruction a quant à lui rappelé que la séparation des pouvoirs ne pouvait et ne devait être un vain mot dans un démocratie.