Nouvelle journée noire sur les marchés financiers. Dégringolade des places boursières lundi, crash mercredi, la chute des places boursières internationales se poursuit. Malgré les interventions étatiques, la crise financière s’installe. Et ses conséquences sur ce que les commentateurs nomment « l’économie réelle » ne tardera pas à se faire sentir à Toulouse comme ailleurs. Qui seront les premières victimes de l’effondrement du système financier international ?
Les Particuliers : exit l’inflation du printemps et de l’été, l’automne sera morose non pour cause de baisse du pouvoir d’achat mais par les fortes tensions qui devraient bientôt toucher le marché de l’emploi. Les annonces de plans sociaux se sont succédés depuis le début de mois de septembre, d’autres pourraient suivre. Les ménages les plus faibles et les citoyens en situation précaire seront
Les entreprises : toutes sans exception vont avoir à franchir des zones de turbulences. Baisse et renchérissement du robinet à crédit vont immanquablement faire baisser les investissements. Des tensions de trésorerie rajoutées à une contraction certaine des carnets de commande doivent être attendus.
La situation devrait être particulièrement difficile dans certains secteurs.
Les Agences Immobilières : les franchises annonces d’ores et déjà des fermetures de sites. A Toulouse où les agences se sont multipliées ces dernières années, seules les agences les plus solides devraient résister au coup de vent.
Les Banques : les principales banques installées à Toulouse collectent l’épargne. Ces banques de dépôt ne devraient cependant pas échapper à la contraction du marché financier.
Les Collectivités locales : devraient voir leurs recettes fiscales s’amoindrir. Moins d’impôt donc moins d’investissements.
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