Sous le soleil et en attendant le grand débat de vendredi soir en présence de Daniel Cohn Bendit, d’Yves Cochet et du Bras droit de Nicolas Hulot et ancien directeur du journal Tout Toulouse, Besset, les universités d’été des Verts Français se sont ouvertes aujourd’hui à Toulouse sous le soleil et dans une certaine torpeur.
Amphithéâtre dégarni pour l’atelier Europe
Dans le hall et les amphithéâtres de l’Université de sciences sociales de Toulouse, quelques dizaines de militants discutent et flânent en attendant l’ouverture des ateliers.
Le style est à la fois décontracté et très américain : chacun porte son badge graffé de son identité.
La salle des pas perdus de l’Université accueille les stands des associations proches du parti politique Ecologiste. La langue Occitane, l’espéranto, le commerce équitable. Une librairie accueille quelques badauds. Il y a en pour tous les goûts : l’isolation phonique, Mai 68 ou les jardins écolos.
Plus loin on vend des mappemondes, un entrepreneur présente ses matériaux à des clients potentiels.
Dans les jardins du cloître de l’Université, quelques journalistes et envoyés spéciaux s’attardent, café et ordinateur devant les yeux. La buvette sert également de café littéraire.
Malgré l’horaire et le début des travaux en ateliers, chacun profite de la douce fraicheur des arbres.
Le Parti écologique de Côte d’Ivoire
Le débat sur l’Europe n’attire que peu des militants. 5 ou 6 responsables à la Tribune présentent leurs points de vu à 30 conférenciers. L’amphithéâtre est dégarni.
Retour aux stands : les anti corridas sont là. Une militante écologique de la Rochelle tient une boutique dédiée à la revue Stop. Elle ne croit pas à la tentative d’OPA des Verts sur ATTAC dont les universités d’été se déroulent également à Toulouse mais dans les locaux de l’Université de Sciences Humaines. A 10 stations de métro.
Enfin, un stand extraordinaire : celui du parti écologique ivoirien. Son président, Edmond Edouard N’Gouan est présent. Il prépare la campagne présidentielle du 30 novembre prochain. La première élection depuis le début des hostilités en Côte d’Ivoire. Celui qui veut donner la priorité à l’emploi et à la formation n’a reçu qu’un soutien des bouts des lèvres de la part des dirigeants français du parti Vert. Edouard N’Gouan n’a pas reçu d’invitation pour se rendre à la réception donnée pour l’occasion par la nouvelle municipalité toulousaine. Mondialisation et francophonie figurent pourtant en bonne place dans son programme … A suivre.
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