Une réunion relative au financement de la LGV « SEA », c’est à dire aux trois tronçons Tours-Bordeaux, Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Hendaye, s’est tenu mercredi à la préfecture de région Aquitaine. A l’issue de cette réunion présidée par le secrétaire d’Etat Dominique Bussereau et à laquelle étaient représentées une cinquantaine de collectivités locales et les Régions Midi-Pyrénées, Aquitaine, Poitou-Charentes, Centre et Limousin, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, s’est déclaré favorable à des débuts de travaux, à Toulouse dès 2013.
» J’espère que cette réunion aura fait avancer le projet. J’ai confirmé mon engagement à ce que la Région participe au financement de Bordeaux-Tours, aménagement indispensable pour que l’on puisse aller ultérieurement de Paris à Toulouse en 3 heures » a d’abord précisé le président socialiste de la Région.
« Les Départements et les Agglomérations devront, comme la Région, se prononcer. Mais », a poursuivi le président de Midi-Pyrénées, « j’ai rappelé que l’effort demandé par le Gouvernement aux collectivités locales est sans précédent en France, ce que M. Dominique Bussereau a d’ailleurs confirmé. La Bretagne paiera 700 millions d’euros pour le financement de sa ligne à grande vitesse. Le Gouvernement demande 3 milliards à l’Aquitaine et Midi-Pyrénées, toutes collectivités confondues. Il faut – et je l’ai rappelé à M. Bussereau – cesser de faire semblant que cela se fera sans augmentation de la fiscalité locale » a souligné l’ancien ministre de François Mitterrand.
« Raison de plus pour que le Gouvernement et Réseau ferré de France nous garantissent qu’une fois le chantier de Bordeaux-Tours engagé, en 2009 ou 2010, celui de Bordeaux -Toulouse sera effectivement lancé, cofinancé dans les mêmes conditions par l’Etat et les collectivités locales, avec une déclaration d’utilité publique en 2011 et un début de chantier en 2013 », a conclu Martin Malvy.
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