Branle bas de combat contre la réforme de l’audiovisuel public. Catherine Lemorton, députée de Haute-Garonne, a tenu à marquer « son indignation et sa grande inquiétude » après les déclarations du Président de la République relatives au service public de l’audiovisuel. Quand au président de la région Midi Pyrénées, Martin malvy, il dénonce lui « le mauvais coup de Nicolas Sarkozy contre la télévision régionale« .
le consommateur paiera
La suppression de la publicité pour les chaînes publiques, « mesure contre laquelle on ne pouvait être opposé a priori » analyse Catherine Lemorton, « va donc entrainer un manque à gagner de 650 millions d’euros de recettes dès 2012« .
« Loin de proposer des mesures cohérentes« , poursuit la députée de Toulouse, « le Président de la République (suivant là les recommandations de la commission Coppé) va donc remettre le financement partiel de l’audiovisuel public entre les mains du marché et de ses concurrents, au travers d’une taxe sur les télécommunications, internet et les chaînes privées. »
un plagiat de ce que Silvio Berlusconi fait de pire en Italie
Ce qui fait dire au président de région (PS) Martin Malvy « C’est le président de la République qui tiendra les cordons de la bourse et c’est le consommateur qui paiera pour assurer les bénéfices des chaînes privées« . Un véritable « plagiat de ce que fait de pire Silvio Berlusconi en Italie« . Souligne t il.
Atteinte aux libertés publiques
« A l’absurde de cette annonce« poursuit la députée socialiste, « le Président de la République a décidé d’y associer le scandaleux en proclamant que le Président de France Télévisons serait désormais désigné par «l’exécutif»« .
Une véritable atteintes aux libertés publique et » un mauvais coup contre la liberté d’expression ! » pousse même l’ancien ministre du budget de François Mitterrand qui rappelle au passage « qu’Une fois de plus, ce seront en priorité les antennes régionales de France 3 et l’information locale qui feront les frais des pertes de recettes de la télévision publique » soulignant ainsi « que France 3 se tournait désormais vers les Régions et les collectivités locales pour financer son réseau, comme cela a été le cas récemment en Midi-Pyrénées à Millau et à Foix, notamment. »
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