Plus de partisans de José Bové que de forces de l’ordre. L’épisode judiciaire toulousain de José Bové se déroule dans le calme et la bonne humeur.
En attendant José Bovè
José Bové et « 41 autres faucheurs volontaires d’OGM » comparaissent une nouvelle fois devant un tribunal correctionnel pour destruction volontaire d’une parcelle de plants OGM. Cette fois ci, juillet 2006, dans un champ situé dans le département de Haute Garonne. A Saint Hilaire, à deux pas de Muret.
La centaine d’anti OGM présents à l’entrée du tribunal portent Tee Shirts et badges des faucheurs volontaires. Marque de reconnaissance? En attendant la suite et l’issue du procés, les stands Anti de Greenpeace, d’Attac ou de la Confédération Paysanne distribuent tracts et informations. Les Anti Nucléaires sont là aussi.
En attendant José Bové et les 41 autres faucheurs toulousains involontaires, les prises de parole succèdent aux concerts sur la scène en apparence improvisée. Du Reggea, des mélodies douces. Paisible.
Le MON 810, a été mis à l’index par les participants du Grenelle de l’environnement et interdit dans un deuxième temps par le Parlement. L’Agit Prop de Bové a porté ses fruits. José Bové avait raison.
Le Monde selon Monsanto
L’audience se prolonge. Dans l’enceinte du tribunal, la cours examine les faits, écoute témoignages et compulse les pièces du dossier devant un auditoire nombreux. L’audience doit se poursuivre le lendemain.
Entretemps, le leader altermondialiste jadis candidat fort malheureux à l’élection présidentielle 2007, doit donner un meeting. Les organisateurs attendent la foule. A la tribune de la grande salle Jean Mermoz, le José Bové personnalité médiatique devenue politique parlera. Un représentant de Greenpeace et Marie Monique Robin réalisatrice du reportage à charge « le monde selon Monsanto » parlera. Depuis la diffusion de son film par la télévision française sa voix compte et porte.
Mais que décideront les juges ? La relaxe à l’instar du procès des 58 de Chartres ? Réponse anxieuse plus tard.
liens sponsorisés