Endommagé lors de l’explosion de l’usine AZF, l’hôpital Marchand fête le 150e anniversaire de sa création.
Né à Saint Béat il étudie d’abord à Montpellier
Etablissement public de santé, l’hôpital Marchand est aujourd’hui une structure lourde qui fonctionne avec un budget annuel de quelques 65 millions d’euros.
Héritier de Pinel et disciple d’Esquirol, Gérard Marchant a été le premier de ces « personnages illustres » qui, aux côtés de Maurice Dide, a durablement marqué l’histoire de l’hôpital.
Né en 1813 à Saint-Béat dans les Pyrénées, Gérard Marchand suit une formation de médecine légale. Il étudie ensuite à Montpellier et se passionne pour la maladie mentale en poursuivant l’œuvre de son maître Esquirol en établissant un classement des différentes pathologies.
Le maître Esquirol
En 1842, après avoir soutenu sa thèse sur le crétinisme à la Maison Royale de Charenton
dirigée par Esquirol, il revient à Toulouse avant d’être nommé en 1844 médecin
adjoint du Docteur Jean-Baptiste Delaye à l’Hospice Général de la Grave.
Frappé par la situation critique dans laquelle se trouvent les aliénés, il entreprend alors une grande campagne pour la création d’un Asile. Soutenu par le docteur Delaye, ce projet est approuvé en 1850. Gérard Marchand en sera le premier directeur.
En 1858 est inauguré l’asile de Braqueville aux portes de Toulouse et de Porter sur Garonne. Les 260 premiers patients en provenance de l’hospice de La Grave y arrivent en juillet 1858.
Après son assassinat en 1881, il est décidé de donner le nom de Marchand à l’hôpital.