Face à l’intensification des combats en Syrie, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, Stephen O’Brien, a rappelé jeudi devant le Conseil de sécurité la nécessité d’une solution politique.
Le 15 avril dernier, le peuple syrien déjà accablé de souffrances, a enduré une autre attaque « horrible », a rappelé M. O’Brien devant les membres du Conseil. Cent-vingt-cinq personnes, dont 67 enfants, ont trouvé la mort dans un attentat à la voiture piégée au point de passage de Rachidine, près des localités de Foah et Kefraya.
frappes aériennes et morts de civils
« Pourtant, si je mentionne cet incident, ce n’est pas seulement en raison de sa nature épouvantable, mais aussi en raison de la réponse de la communauté humanitaire, dont l’unité aurait dû également ‘faire les grands titres’ », a déploré le Secrétaire général adjoint, qui a également condamné l’attaque à l’arme chimique perpétrée à Khan Cheïkhoun le 4 avril.
Et il y a à peine deux jours, des frappes aériennes présumées ont mis hors d’état de dispenser des soins deux hôpitaux, portant à six le nombre d’établissements de santé et à trois celui des écoles à avoir été endommagés ou détruits rien qu’au cours du mois écoulé.