Battu lors de la primaire de la Belle Alliance Populaire, l’ancien Premier ministre Manuel Valls a annoncé dans la presse qu’il ne donnerait pas son parrainage d’élu au candidat Benoit Hamon. Manuel Valls avait pourtant annoncé au soir de sa défaite qu’il respecterait les termes de la Primaires de la gauche et soutiendrait le candidat issu du vote démocratique. Cette décision est abondamment commenté sur les réseaux sociaux par les militants et sympathisants socialistes depuis mardi. Certains dénoncent l’attitude de Valls. Ses soutiens au contraire rappellent que Hamon avait signé une motion de censure contre l’ancien Premier ministre de François Hollande. Un acte qui justifie pour eux, une entorse au respect du résultat des primaires de la gauche…
Benoît Hamon : « Je découvre la décision de Manuel Valls. Honnêtement, elle m’a surprise. » #LE20H pic.twitter.com/NZsZwNsZRc
— TF1 Le JT (@TF1LeJT) 14 mars 2017
démocratie
« En démocratie, le respect de la parole donnée c’est important. En démocratie, le respect de l’issue du scrutin, c’est important. Sinon, comment lutter efficacement contre toutes celles et ceux qui mettent en cause la démocratie, comment lutter efficacement contre le Front national quand justement soi-même on ne respecte pas le verdict des urnes »
De retour des Antilles, Benoit Hamon était l’invité du journal de TF1 mardi soir. Il a été interrogé sur l’attitude de Manuel Valls. Benoit Hamon a dénoncé cette attitude et déclaré que les électeurs des primaires pouvaient se « sentir trahis » par ce positionnement. Citant en exemple le parrainage de Juppé à Fillon, il a rajouté qu' »en démocratie, le respect de la parole donnée est important ».
Manuel Valls a quant à lui réuni ses soutiens mardi soir à l’Assemblée nationale. Nulle position n’a été formulée sur un éventuel soutien au candidat Macron ou au candidat Hamon.
Vidéo – Présidentielle 2017 : la femme de Costa-Gavras parmi les donateurs de Benoît Hamon Label : RTL 13/03/2017 En dévoilant les noms de ses donateurs, le candidat socialiste veut mettre la pression sur Emmanuel Macron.