Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) et des experts de l’ONU ont appelé mardi les autorités iraniennes à ne pas procéder à l’exécution, apparemment imminente, de Sajad Sanjari, qui était mineur quand il a été condamné à mort pour avoir mortellement poignardé un homme en 2012.
« L’Iran reste l’un des rares pays au monde à exécuter des mineurs délinquants malgré les obligations qui lui incombent en vertu du droit international des droits de l’homme qui interdit l’application de la peine de mort à une personne âgée de moins de 18 ans, quelles que soient les circonstances du crime », a déclaré le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, lors d’un point de presse à Genève.
Au moins cinq mineurs auraient été exécutés en Iran l’an dernier et au moins 78 personnes auraient été condamnées à mort pour des crimes commis alors qu’elles étaient âgées de moins de 18 ans, bien que le chiffre réel puisse être beaucoup plus élevé.