
Une jeune toulousaine recherche des financements sur le site de crowfunding Ulule pour installer dans les rues de Toulouse des armoires partagées. Ce projet solidaire vise à éviter le gaspillage et offrir à tous des réserves de nourriture.
C’est un projet un peu fou qui pourrait bientôt voir le jour à Toulouse. Mais un projet vraiment intéressant. A la fois par son caractère solidaire mais aussi parce qu’il permettrait de lutter contre le gaspillage. Et qui pourrait faire boule de neige à Toulouse et dans toute la France. L’idée ? Une armoire installée en lieu public, accessible gratuitement, où chaque citoyen peut venir déposer de la nourriture afin que d’autres en profitent. Un projet qui existe déjà aux Etats Unis dans la ville de Fayetteville précise sa conceptrice.
Sur le site de financement, plusieurs dizaines de personnes ont décidé de participer à ce projet solidaire. Les fonds récoltés doivent permettre l’achat de matériel solide et sécurisé. Une première armoire a été financée en totalité. Elle pourrait être installée dans les prochaines semaines dans le quartier Matabiau à Toulouse.
Simple réflexion : quid de la sécurité alimentaire ? De l’hygiène ? Du respect des règles imposées au moindre distributeur de nourriture ?
Le problème n’est pas l’idée. C’est à la portée de la majorité de la population. Mais est-ce réaliste ? Utile ? Pérenne ? Les exemples du même type n’ont débouché sur rien. Dans ma petite ville de la banlieue toulousaine trainent ça et là des armoires minables contenant des ruines de bouquins et des étals vides prévus pour le dépôt de légumes « frais ». Quand à Ulule vous avez le droit de raccourcir mon message, pas grave, mais les exemples d’abus sont légions. Le dernier en date : le casque moto connecté. Clients soulagés de 1500 $ chacun, levée de fond partie en fumée.
Pourquoi ce pessimisme ? C’est une bonne idée non ?
De tels projets ont existé avec le partage de livres, ou de produits du jardin. Il devrait être possible de faire un bilan de ces expériences et peut être de dégager de l’espace public ces trucs devenus pour la plupart inutiles. Ulule est le rendez vous des rêveurs (…).