Le Secrétariat des Nations Unies a célébré vendredi la journée de la langue française, à l’occasion du quarantième anniversaire de l’Organisation internationale de la francophonie, première étape des journées des langues à l’ONU qui visent à promouvoir une utilisation équitable des six langues officielles au sein de l’Organisation.
Une foire à la langue française
« Le français, en tant que langue de travail de l’ONU parlée sur tous les continents, joue un rôle important dans la diffusion du message des Nations Unies dans le monde», a souligné le Secrétaire général adjoint à l’information et coordonnateur du multilinguisme de l’ONU, Kiyo Akasaka.
Une foire à la langue française au Siège de l’ONU à New York a offert de la documentation et des informations en français sur l’Organisation, son nouveau site web en français, les cours de français disponibles ou encore les programmes télévisés produits en français.
Une exposition spéciale sera présentée sur la langue et la littérature française à la librairie des Nations Unies à New York.
différence des cultures dans leur perception du monde
« Aujourd’hui, le Département de l’information est ravi de partager avec les délégués et le personnel de l’ONU la diversité linguistique de ses productions, que ce soient ses publications, ses programmes radios et télévisés ou le site Internet de l’ONU. C’est un élément essentiel pour communiquer auprès des populations du monde dans leur propre langue », a souligné le Secrétaire général adjoint.
M. Akasaka a confié qu’en tant qu’avide consommateur d’informations en anglais, en français et en japonais, il constatait clairement les différences entre les cultures dans leur perception du monde. « Je pense qu’il est essentiel de se souvenir que nous existons dans un monde multiculturel où les langues que l’on parle, lit ou écrit, affectent notre façon de penser et d’agir », a-t-il déclaré.
« Les Nations Unies pratiquent le multilinguisme comme un moyen de promouvoir, de protéger et de préserver la diversité des langues et des cultures au niveau mondial », a-t-il aussi souligné.