Les actions de force à l’encontre des élus du Parti socialiste se multiplient à Toulouse et dans toute la France. Après la députée Martine Martinel, la députée de Toulouse et présidente de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale Catherine Lemorton fait état de « harcèlements politiques ». Dans une interview à la Chaîne Parlementaire, l’élue PS du centre ville de Toulouse fait état de pressions contre ses assistants parlementaires. « Avant-hier soir, il y avait encore quatre personnes de la CGT en train de surveiller la sortie de mes assistants parlementaires. Est-ce que ce sont des méthodes d’un pays démocratique ? La réponse est non. (…) Quand je vois une quarantaine de personnes s’en prendre à deux assistants parlementaires isolés, je leur dis : ‘quel courage !’ »
Catherine Lemorton avait déjà fait l’objet d’une intrusion dans sa permanence. Son compte facebook avait alors été piraté. Un autre député PS de Haute Garonne, Christophe Borgel avait vu sa permanence emmurée. De nombreux sièges du parti socialiste ont fait l’objet de dégradations. Et celui de Grenoble a été la cible de tirs à balles réelles. Jeudi lors de la manifestation toulousaine contre le projet de réforme du Code du travail porté par le gouvernement Valls, des manifestants n’ont pas hésité à porter des messages violents -menaces de mort ?- à l’encontre du Premier ministre Manuel Valls.