Une manifestation non déclarée en préfecture a réuni plusieurs centaines de personnes -un millier selon la police, le double selon les manifestants- mardi soir à Toulouse. Cette manifestation sauvage contre la loi travail et le recours au 49,3 a donné lieu a des échanges violents entre manifestants et forces de l’ordre. Devant le siège département du parti socialiste de Haute Garonne, puis sur la place du Capitole. Deux manifestants et un policier auraient été légèrement blessés à l’issue des ces affrontements.
Dans la journée, le Premier ministre a annoncé engager la responsabilité du gouvernement sur le projet de réforme du Code du travail porté par Myriam El Khomri. Les députés LR ont annoncé le dépôt d’une motion de censure. Des députés communistes annoncent eux aussi vouloir réunir des députés pour déposer une autre motion de défiance à l’encontre du gouvernement.
Cette décision du recours au 49,3 a été qualifiée de « passage en force » de la part de l’opposition mais aussi de certains députés socialistes comme Valérie Rabault. De son côté Manuel Valls a lui pointé la responsabilité des députés frondeurs qui ne veulent pas respecter les décisions majoritaires de leur groupe politique.
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En réaction à cette décision du gouvernement et face à l’adoption imminente de la loi El Khomri, plusieurs manifestations non déclarées ont eu lieu dans les grandes villes. Réunissant peu de personnes au vu des manifestations précédentes. Ces manifestations sauvages se sont parfois terminées par des affrontements violents entre manifestants et forces de l’ordre. Y compris à Toulouse où trois personnes ont été légèrement blessées.
Les syndicats opposés à la loi travail ne désarment pas
Au contraire, la CGT, FO et SUD Solidaires plus les syndicats étudiants et lycéens UNEF, et UNL annoncent vouloir amplifier le mouvement social. Un appel à la grève a été lancé dès mardi soir dans un communiqué commun. De nouvelles manifestations sont prévues jeudi et la semaine prochaine.
