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La Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) a indiqué avoir reçu de nouvelles informations sur des allégations d’;exploitation sexuelle et d’;abus sexuels, impliquant notamment des Casques bleus et des employés civils de l’;ONU, dans la préfecture de Kémo.
« Ces allégations seraient liées à des incidents remontant à 2014 et 2015. Dans l’;immédiat, notre principale préoccupation est de veiller à ce qu’;une assistance soit portée aux victimes et que toutes les informations fassent immédiatement l’;objet d’;enquêtes afin que les auteurs soient sanctionnés proportionnellement à leurs actes », a déclaré la MINUSCA dans un communiqué de presse publié au cours du weekend.
Une équipe intégrée dirigée par la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général en République centrafricaine, Diane Corner, doit se rendre rapidement dans la région.
L’;équipe sera composée du Bureau des services de contrôle interne, du Fonds des Nations Unies pour l’;enfance (UNICEF), du Haut-Commissariat aux droits de l’;homme (HCDH), du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et du Bureau de conduite et discipline, et rassemblera toutes les informations disponibles et dans la mesure du possible, conserver les preuves.
« Le rapport de l’;équipe intégrée sera partagé avec les États membres concernés, en leur recommandant de mener une enquête approfondie et opportune, afin d’;établir les responsabilités des auteurs de tels actes, qu’;ils relèvent de contingents onusiens ou non », a précisé la MINUSCA.
« La MINUSCA reste pleinement attachée à la politique de tolérance zéro du Secrétaire général et déterminée à ce que chaque allégation fasse l’;objet d’;une enquête approfondie, qu’;une assistance soit portée aux victimes et que les auteurs répondent de leurs actes », a ajouté la Mission de l’;ONU.
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