Le ministre de la défense Jean Yves Le Drian a réagi mardi aux informations livrées par la presse selon lesquelles, des armes et des munitions auraient été volées à Miramas dans un dépôt militaire. Le ministre ne confirme pas les voles mais diligente une enquête interne.
Des armes, des munitions et des explosifs ont ils été volés à Miramas dans un centre de l’armée ? Le ministre de la Défense Jean Yves Le Drian ne confirme pas ce mardi mais déclare que « Les autorités militaires locales ont détecté, lundi en début d’après-midi, une intrusion par effraction au dépôt de Miramas du Service Inter-armées des Munitions (SIMU). Celle-ci a été immédiatement signalée au commissariat de police de Miramas. Le parquet de Marseille a été saisi de cette enquête ».
Dès la découverte des faits, le ministère de la Défense a naturellement mis à disposition des enquêteurs le concours de l’ensemble de ses services a t on indiqué dans l’entourage du ministre. La presse évoque des vols précis : plus de 170 détonateurs, une quarantaine de grenades et une dizaine pains de plastic. Ce qui soulève de nombreuses questions à l’heure où la France est placé en alerte vigipirate.
Grand Banditisme ? Terroristes ? Complicités ? Le ministre de la Défense a ordonné une enquête de commandement pour analyser les faits, l’organisation et les éventuelles responsabilités.
Au regard de cet évènement, le ministre a également confié à la DPID (Direction de la Protection des installations, moyens et activités de la Défense) -nouvellement créée- la mission d’évaluer, sous quinzaine, la protection de l’ensemble des sites militaires de stockage de munitions et de proposer les mesures correctrices qui s’imposeraient.