La plupart des laboratoires universitaires de recherche toulousains avaient décidé d’une journée morte.
Recul et cloisonnement néfaste
Certains chercheurs avaient même décidé de manifester leur opposition au projet de réforme du CNRS souhaité par le gouvernement. Une réforme jugée « néfaste » et qui aboutira à terme au démantèlement de certaines unités confie Helene Waeselynck, chercheur au Laboratoire d’Architecture et d’Analyse des Sytèmes -LAAS, CNRS-, syndicaliste au SNCS-FSU et membre du réseau « Sauvons la recherche ».
En cause la réforme dite « Pécresse » du nom du ministre de la recherche qui vise à découper le CNRS en 6 instituts distincts.
Soit précisent les manifestants : « la fin annoncée de la multidisciplinarité, et de l’indépendance de la recherche vis-à-vis du politique et de l’Economie, sur fond de recul de la démocratie« .
Cet éclatement selon les scientifiques serait « gravement nuisible à certains laboratoires comme celui du LAAS Toulouse qui risquerait d’exploser en plusieurs entités » et « provoquer un cloisonnement néfaste« .
Inacceptable pour l’intersyndicale des Enseignants chercheurs qui dénonce par ailleurs une série de suppression de postes et la précarisation des emplois dans les laboratoires de recherche.
A défaut d’écoute de la part de la ministre de tutelle Valérie Pécresse les manifestants envisagent d’ores et déjà d’autres actions.
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