Lors de consultations du Conseil de sécurité jeudi, la Sous-Secrétaire générale des Nations Unies aux affaires humanitaires, Kyung-wha Kang, a indiqué que la situation en Syrie continuait d’être désastreuse trois mois après l’adoption de la résolution 2139, qui exige que les parties prenantes au conflit dans ce pays assurent un accès sans entraves aux travailleurs humanitaires.
Selon Mme Kang, la violence continue sans relâche, avec des tueries et des mutilations de femmes, d’enfants et d’hommes, des violations flagrantes du droit humanitaire international par l’ensemble des parties prenantes et la privation arbitraire d’aide humanitaire à des civils qui en ont besoin urgemment.
« Nous appelons de nouveau à assurer un accès sûr et sans entraves à tous les Syriens qui ont besoin d’aide. L’ensemble des voies pour la fourniture d’aide doivent rester ouvertes, et les frontières ainsi que les lignes de fronts doivent pouvoir être franchies », a dit Mme Kang aux membres du Conseil lors de ces consultations à huis-clos, selon une note à la presse du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
« Les fournitures médicales doivent parvenir aux malades et blessés. Il faut lever les restrictions bureaucratiques. Nous n’avons pas de temps à perdre avec les restrictions arbitraires qui cherchent à déterminer qui peut bénéficier d’aide », a-t-elle souligné.
Selon la Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires les agences onusiennes et leurs partenaires en Syrie font de leur mieux pour répondre aux besoins qui ne cessent de s’accroître, mais la résolution de la crise ne peut pas venir des agences humanitaires.