Les deux adolescents toulousains qui avaient tenté de rejoindre les forces d’opposition à Bachar al Assad au Syrie restent jeudi matin en garde à vue à Toulouse. Les deux garçons âgés de 15 et 16 ans sont interrogés par les services de renseignement intérieurs de la DCRI. Récupérés en début de semaine au sud de la Turquie, les deux garçons sont revenus à Toulouse dans la semaine. Ils ont été placés sous statut de la garde à vue. Elèves au lycée des Arènes, le deux jeunes hommes devraient avoir à répondre à des questions précises : comment ont ils été recrutés, qui les a accompagné dans leur volonté de se rendre en Syrie aux côtés des rebelles syriens. Des éléments qui devraient permettre de mieux comprendre à la fois les stratégie de communication et l’organisation des filières.
association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme ?
Vers de nouvelles arrestations à Toulouse ? Le ministre de l’intérieur Manuel Valls a indiqué qu’il existe des agents recruteurs en Midi Pyrénées. Le ministre a souligné que de nombreux français se sont rendus en Syrie pour y participer à la guerre. Certains seraient morts. D’autres, entraînés au combat seraient revenus en France sains et saufs.
La qualification juridique ? Les deux adolescents toulousains pourraient rester en garde à vue encore plusieurs heures. La qualification juridique « d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme » paraît très incertaines pour ces deux jeunes hommes tant la notion de « terrorisme » est floue et inadaptée pour une guerre civile étrangère. Les éventuels agents recruteurs, pourraient quant à eux, si une approche a eu lieu avant le 15e anniversaire des deux ados, être inquiétés pour tentative de crime de guerre pour recrutement d’enfants soldats. Une première en France.