Une étude réalisée par la Cour des comptes révèle que la France est championne d’Europe des dépenses liées à l’optique. Les magistrats de la rue Cambon estiment que le prix des lunettes est trop cher en France.
Les français achètent ils plus de lunettes que leurs voisins en Europe ? Une étude critique réalisée par la Cour des comptes révèle que la France est championne d’Europe pour les dépenses d’optiques. Dans un pays où le niveau de sécurité sociale figure parmi les plus élevé du monde, le prix moyen d’une paire de lunette s’élève à quelques 304 euros pour une paire de lunettes à verres unifocaux et à 589 euros pour des lunettes à verres progressifs. Les Français dépensent en moyenne 88 euros chaque année pour des frais d’optique. Pour 54 euros pour les Allemands ou 36 euros pour les Italiens. Pratiquement le double. In fine la branche maladie de la sécurité sociale et les mutuelles complémentaires santé prennent à charge une partie de ces dépenses. Mais dans une France en crise, le reste à charge pour les ménages reste élevé. A qui profite ce marché ? Quelles solutions pour les particuliers ?
Les boutiques d’optiques se sont multipliées dans les grandes villes. La Cour des compte compte une boutique pour 5400 habitants soit l’un des plus haut taux de l’OCDE. En parallèle, l’accès à un médecin spécialiste des yeux, un ophtalmologue, est devenu de plus en plus long. Le business de l’optique intéresse de grands groupes. Au détriment du consommateur ?
Comment acheter ses lunettes moins cher ?
Des solutions existent pour les particuliers. Sur internet Vous pouvez comparer une mutuelle santé par ce lien. Et trouver une solution de mutuelle optique adaptée à la fois aux besoins et aux ressources. Mais au delà, quelle solution d’ensemble pour ré organiser le système ?
A la veille d’une probable révolution baptisée Google Glass, la Cour des comptes a rendu plusieurs préconisations dont l’idée d’un déremboursement des frais d’achat de lunettes avec hausse corrélative de la part remboursée par les mutuelles. Une solution qui aurait pour avantage de réduire le déficit de la branche maladie de la sécurité sociale mais qui aurait pour conséquence d’accroître le système d’assurance privée. Cette proposition a été écartée par le gouvernement.