Lors d’une intervention devant un think tank, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki moon a évoqué lundi soir ses deux plus grandes préoccupations du moment, à savoir l’« autodestruction » dans laquelle est engagée à ses yeux la Syrie et la menace d’;une catastrophe climatique, appelant la communauté internationale à se mobiliser.
M. Ban a déclaré que dans les deux cas, celle ci n’assumait pas ses responsabilités. Il a tenu ces propos devant le Conseil des relations étrangères, basé à New York, lors d’un évènement modéré par la présentatrice d’ABC, Christiane Amanpour.
« L’Histoire jugera d’elle même si ces deux tendances se poursuivent. Et les deux situations exigent une action collective dans laquelle les États Unis doivent s’impliquer », a affirmé M. Ban dans son allocution, au cours de laquelle il a annoncé son intention de se rendre à Washington dans la semaine pour des pourparlers avec le Secrétaire d’état américain John Kerry et d’autres responsables gouvernementaux.
Après près de deux ans de conflit en Syrie, qui ont fait plus de 60.000 morts, les jours ne se comptent plus en heures mais en victimes, a t il lancé. « Les destructions sont systématiques. La Syrie est déchirée, dépecée. La crise politique a débouché sur une urgence humanitaire. Quatre millions de personnes – soit un Syrien sur cinq – ont besoin d’une assistance immédiate. »



