Le directeur de campagne de François Fillon, Eric Ciotti, a pointé un certain nombre de « problèmes majeurs » » qui auraient émaillé le scrutin du 18 novembre dernier dans la Fédération de Haute-Garonne pour la présidence de l’UMP.
Cette nouvelle polémique intervient dans un contexte particulièrement tendu entre les camps Copé et Fillon. Ce dernier malgré la désignation de Copé à la présidence, soulève de nouvelles irrégularités, notamment dans les Dom Tom. La crise est à son comble et rebondit en Haute Garonne. Dans la fédération UMP du département, Jean François Copé était arrivé largement en tête dimanche.
En réponse aux soupçons d’Eric Ciotti, la fédération UMP a tenu à réagir. Ce n’est pas Jean Luc Moudenc qui répond mais son bras droit, Laurence Arribagé point par point pour conclure : « Nous n’avons strictement rien à nous reprocher, nous tenons à disposition, à toute fin utile, les Procès verbaux, liste d’émargements et tout autre document qui permettraient, si besoin est, d’arrêter tout polémique » : position officielle de la direction de l’UMP31.
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» Sur le faible écart de 21 voix entre la liste d’émargement et le nombre de bulletins dépouillés, il s’explique par le fait que les adhérents devaient voter trois fois pour chacun des scrutins (président, motions, charte) et six lorsque ceux-ci étaient détenteurs d’une procuration. Devant l’afflux d’électeurs et compte tenu de l’attente, certains d’entre eux, une fois de plus en très petit nombre, n’ont pas émargé comme ils auraient dû le faire en bonne forme. Cette erreur matérielle, si regrettable soit-elle, est collective et ne saurait être imputée pas plus à une équipe qu’à une autre » a ainsi commenté la fédération UMP 31 par la voix d’Arribagé.
« Sur les procurations, un contrôle plus strict que dans d’autres fédérations a été opéré : celles-ci ont été vérifiées deux fois, à l’entrée du bureau de vote sur une liste de contrôle et au moment du vote sur la liste d’émargement. Ce double contrôle a d’ailleurs conduit à refuser un certain nombre de procurations litigieuses » a t elle rajouté.
« Il convient en outre de souligner l’absence de tout différend et incident entre les représentants des deux équipes lors du scrutin, du dépouillement et de la rédaction des procès-verbaux. En ce sens, aucune réclamation de fraude n’a été portée, notamment par les représentants de François Fillon, sur les procès-verbaux de vote ; les seules réserves portaient en fait sur le déplacement du lieu d’un bureau de vote à Bagnères-de-Luchon qui avait cependant fait l’objet d’une signalétique et d’une information aux adhérents » a encore déclaré Arribagé qui note au passage que » la COCOE a validé sans difficulté aucune les résultats de la Fédération de Haute-Garonne ».