Une équipe des Nations Unies est arrivée vendredi au Burkina Faso pour évaluer les dégâts causés dans ce pays par les pluies torrentielles qui se sont abattues sur une grande partie de l’Afrique de l’Ouest.
Léquipe composé de sept membres va évaluer comment l’ONU peut aider les autorités à répondre aux besoins humanitaires les plus pressants après les inondations qui ont frappé notamment la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, et ont tué au moins cinq personnes et forcé 150.000 autres à fuir leurs maisons.
Le principal hôpital universitaire à Ouagadougou a été inondé et ses patients ont dû être évacués, a indiqué la porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Elizabeth Byrs, lors d’un point de presse à Genève.
Selon la presse, les pluies torrentielles qui ont frappé la capitale burkinabé sont les plus importantes en 90 ans. La saison des pluies en Afrique de l’Ouest est inhabituellement forte, a précisé Mme Byrs. Environ 350.000 personnes dans la région ont été touchées.
Au Niger, pays frontalier du Burkina Faso, environ 3.500 bâtiments ont été en partie détruits, la région d’Agadès, dans le nord, ayant été durement touchée.
La saison des pluies est également responsable de 25 morts au Ghana, avec sa capitale Accra parmi les zones les plus touchées, selon OCHA.
Le Bénin, la Guinée et le Sénégal ont également signalé que des dizaines de milliers de personnes dans chaque pays ont été affectées par des inondations.