En son temps l’éditorialiste Jacques Attali avait lui aussi remis un rapport destiné à relancer l’économie française… Louis Gallois, ancien dirigeant d’Airbus a remis ce jour un rapport destiné à relancer la croissance en France. Avant d’être remis au Premier ministre Jean Marc Ayrault, ce rapport a déjà fait couler beaucoup d’encre et provoqué de nombreuses réactions. Au plus haut sommet de l’Etat ou dans l’opposition. Mais quelles mesures concrètes sont elles proposées dans ce rapport ? Ne sont elles pas en contradictions avec le programme de François Hollandevoté par les français ? Seront elles suivies d’effets ? Quelles majorités envisager au Parlement pour le vote de mesures qui généraient tel ou tel parti ?
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Le « choc de compétitivité » prôné par Louis Gallois se décline en « 22 mesures principales» pour «enrayer le décrochage de la France ». Autant de casses tête politique pour les élus socialistes qui devront composer avec les élus du Parti radical de Gauche et ceux, plus frondeurs, du Parti communiste et des Verts. Deux mesures ont été dévoilées par la presse :
1- une baisse du coût du travail de 30 milliards d’euros : aubaine pour les entreprises qui verraient là écarté un frein à l’embauche. Mais qui supportera le coût de ces allègements de charge, ou autrement dit qui payera l’écart de revenus destinés aux organismes de sécurité sociale et in fine le montant de ces salaires différés ?
2- Recherches techniques sur l’exploitation des gaz de schiste.