Le Canard Enchaîné toulousain va t il reparaître ? Né à il y a 13 ans, le Satiricon annonce dans son édition trimestrielle d’avril, « marquer une pause ». Toulouse7.com a contacté Sylviane Beaudois directrice de la publication du « journal des mémés qui aiment la castagne ».
Toulouse7.com – le Satiricon traverse t il une phase de turbulences financières ?
Sylviane Beaudois – Nous avons lancé une souscription voilà un an et demi. Et nous ne souhaitions pas surcharger les comptes de Satiricon avec des emprunts. IL faut savoir que journal indépendant, le Satiricon ne fonctionne que et uniquement par le produit de ses ventes. Nous tirons à 6000 exemplaires et réalisons en moyenne 4500 ventes en kiosque, plus les abonnés. Sans local, en payant quelques pigistes, nous limitons les frais de publication. Notre objectif consistait à tenir jusqu’aux élections municipales. Et à l’instar du Canard Enchainé en 1981, avec l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir, l’élection de Pierre Cohen au Capitole n’est pas forcément une bonne opération pour le journal !
Toulouse7.com – Le Satricon est donc en pause, oui mais jusqu’à quand ?
S B – L’équipe du journal entame une réflexion. Et nous espérons mettre en place une nouvelle formule pour le rentrée 2008. A priori en version papier Allons nous modifier la périodicité ? Changer le format ? Tout cela doit être évalué. Mais une certitude cependant : nous ne publierons pas copié collé de dépêches, les articles seront toujours le fruit d’enquêtes et de mises en perspectives. Le dessin doit tenir une place prépondérante.
Toulouse7.com – Une nouveaux Satiricon pour les nombreux nouveaux toulousains ?
S B – Oui c’est une perspective envisageable. Aujourd’hui, et hormis ceux qui militent dans le monde associatif, les nouveaux toulousains ne connaissent pas le Satiricon. IL y a assurément là un moyen à exploiter.
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