A l’issue des Etats généraux de la démocratie territoriale qui se tenaient ce vendredi, à la Sorbonne, Martin Malvy, ancien ministre, président de la Région Midi-Pyrénées, a déclaré :
« Aucun président de la République depuis Charles De Gaulle en 1969 – qui déclarait « L’effort multiséculaire de centralisation qui fut longtemps nécessaire pour réaliser l’unité de notre pays, ne s’impose plus désormais » – et François Mitterrand en 1981 – qui affirmait « La France a eu besoin d’un pouvoir centralisé pour se faire. Elle a aujourd’hui besoin d’un pouvoir décentralisé pour ne pas se défaire » – n’avait tenu un discours aussi clair sur l’organisation institutionnelle de la France.
Le cap fixé par François Hollande est à la fois celui de la réforme de l’État et celui de la mise en ordre des responsabilités majeures assignées à chaque niveau de collectivités » a estimé Martin Malvy. « Parmi les nombreux moyens à mettre en œuvre pour retrouver la croissance, il y a effectivement la rapidité des décisions à prendre, leur adaptation au terrain, la simplification des procédures et la désignation des chefs de file. C’est notamment vrai en matière économique, pour les petites et moyennes entreprises, pour l’innovation et le transfert de technologie et pour les secteurs de la formation professionnelle et de l’emploi.
C’est ce qu’a assigné le Président de la République aux Régions, en les intégrant dans la future Banque publique d’investissement et en leur attribuant, comme dans la plupart des grandes démocraties européennes, la gestion des fonds territorialisés de l’Union. »
Et Martin Malvy de conclure : « Le discours de la Sorbonne est donc un discours fondateur. Le cap, c’est l’accomplissement de la grande réforme des années 1980. Il aura fallu 30 ans pur le franchir. J’espère que dans quelques mois ce sera chose faite ».
