Le nombre des demandeurs d’emplois de catégorie A a baissé de 18 600 au mois de juin, selon les chiffres publiés par Pôle Emploi. Mais l’examen détaillé de ces statistiques révèle, qu’en un seul mois, les cessations d’inscriptions par défaut d’actualisation ont augmenté de quelques 33 300.
Pour le parti socialistes « Aucune explication n’est donnée à ce phénomène singulier ».
La stagnation des inscriptions à Pôle Emploi pour fin de CDD ou de missions d’intérim « montre que nous sommes maintenant à un stade où la crise affecte les emplois permanents » estime le secrétaire national du parti socialiste en charge du Travail.
« Or précise encore le socialiste Alain Vidaliès « les salariés qui bénéficient d’un contrat de transition professionnel ou d’une convention de reclassement personnalisée suite à un licenciement économique ne sont pas comptabilisés dans les demandeurs d’emplois, mais reconnus comme stagiaires de la formation professionnelle ! Les chiffres du prochain mois seront d’ailleurs perturbés par cette règle surprenante. »
« Le gouvernement, il faut lui en donner acte, n’a pas fait de triomphalisme en limitant son commentaire à un effet de surprise. Surprise en effet tant ces chiffres sont en contradiction avec la réalité économique du pays et la vie quotidienne des Français » a conclu le communiqué de la rue de Solférino.
Quant au Parti socialiste, il appelle le gouvernement à prendre d’urgence les mesures nécessaires. Soit : 1) prolonger de 6 mois la durée d’indemnisation sur la base de 80 % du salaire 2) étendre les contrats de transition professionnelle à l’ensemble des bassins d’emploi et porter la durée d’indemnisation à deux ans 3) augmenter le coût des licenciements pour les entreprises qui versent des dividendes ou rachètent leurs propres actions.