Dans la perspective du second tour des élections législatives, l’Ifop a élaboré une projection en nombre de sièges et a dessiné les contours potentiels de la prochaine composition de l’Assemblée Nationale à partir des résultats du premier tour et de l’analyse des scrutins précédents dans chaque circonscription. Cette analyse livre les enseignements suivants.
Le Parti Socialiste, alliés et apparentés, disposeraient de la majorité absolue au Palais Bourbon. Avec un nombre de sièges obtenus compris entre 297 et 332, le Parti Socialiste et apparentés, le Parti Radical de Gauche et le Mouvement Républicain et Citoyen n’auraient pas à compter nécessairement sur l’appui des autres forces de gauche que sont le Front de Gauche et Europe Ecologie Les Verts pour faire passer certains textes de lois.
Fort de l’accord conclu fin 2011 avec le Parti Socialiste, Europe Ecologie Les Verts obtiendrait entre 13 et 20 sièges et serait en mesure de constituer un groupe parlementaire. Alors que son leader Jean-Luc Mélenchon a été devancé par un candidat socialiste et n’est pas parvenu à se qualifier pour le second tour dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais, le Front de Gauche n’est pas sûr d’être dans ce cas de figure avec une fourchette comprise entre 8 et 10 sièges.
L’UMP, alliés et apparentés, remporteraient moins de sièges qu’en 1997 à la suite de la dissolution de l’Assemblée Nationale par Jacques Chirac. Les forces de droite, UMP et apparentés, Nouveau Centre et Parti Radical Valoisien, seraient en mesure d’obtenir entre 210 et 247 sièges et seraient loin des 343 sièges remportés en 2007 et en-dessous des 253 sièges de 1997.
Le Front National pourrait faire son retour à l’Assemblée Nationale, obtenant entre 0 et 3 sièges. Le MoDem en aurait entre 1 et 2.
Les projections en nombre de sièges ont été élaborées à partir des résultats du premier tour des élections législatives de l’analyse des scrutins précédents dans chaque circonscription. Les résultats de ces projections doivent être appréciés dans leur globalité et ne peuvent pas faire l’objet d’une exploitation au cas par cas, en raison des incertitudes liées aux reports de voix et à la participation au second tour.
