L’ONU estime à près de 10.000, principalement des civils, le nombre de personnes tuées en Syrie et à des dizaines de milliers celui des personnes déplacées depuis le début du conflit en Syrie il y a environ 15 mois.
Le Conseil de sécurité avait établi la MISNUS en avril afin de surveiller la cessation des violences en Syrie et la pleine mise en oeuvre du plan de paix en six points proposé par l’Envoyé spécial conjoint des Nations Unies et de la Ligue des États arabes, Kofi Annan.
La semaine dernière, le Secrétaire général des Nations Unies avait annoncé qu’il allait présenter, à la demande du Conseil de sécurité, une liste d’options pour la résolution de la crise en Syrie. Il a précisé que le plan en six points de l’Envoyé spécial conjoint qui a été approuvé par le Conseil de sécurité, reste au centre des efforts. « En même temps et à la lumière de la situation détériorée, je saluerai de nouvelles discussions internationales », a-t-il souligné.
M. Ban, M. Annan et le Secrétaire général de la Ligue des États arabes, Nabil Al-Araby, ont tous précisé que le gouvernement syrien n’a pas donné de preuves convaincantes de son intention de respecter les engagements qu’il a pris pour mettre en oeuvre le plan de paix. De leur côté, les forces d’opposition se radicalisent et font de plus en plus usage de la violence.