A Paris le Front national manifeste pour fêter Jeanne d’Arc. Nicolas Sarkozy réunit ses troupes place du Trocadéro. Syndicats et partis de gauche attendent une forte mobilisation pour le traditionnel défilé du 1er mai. A quelques jours du second tour de l’élection présidentielle, la fête des travailleurs prend cette année une connotation particulièrement politique en France.
Nicolas Sarkozy avait lancé l’idée d’une fête du « vrai travail ». Un appel particulièrement critiqué à la fois à gauche mais aussi dans son camp. Son adversaire François Hollande n’est pas à Paris mais il participe à une cérémonie d’hommage à l’ancien Premier ministre socialiste Pierre Beregovoy.
1er mai et frontières
La notion de frontière c’est le contraire du tout et n’importe quoi. Le mot importe, car il est bien différent de séparation, lequel implique l’éloignement, voire la ségrégation, sens que ne manqueraient pas de lui attribuer péjorativement – ce en quoi ils n’auraient pas tort –, les détracteurs de Nicolas Sarkozy. Et c’est bien pour cela que celui-ci insiste sur la conception qu’il en a et la mesure dans laquelle est concerné son programme, dans tous les domaines : de l’économique au social, de la France à l’Europe et au reste de monde, des cultes, communautés de toutes sortes, associations, syndicats, aux partis politiques, etc.
Le frontière, c’est ce qui attribue à chacun et à chaque chose sa place, en autorisant, autant que nécessaire, la communication entre elles.
En ce jour de 1er mai, par exemple, la frontière entre le social et le politique n’est-elle pas abusivement franchie, comme elle l’est depuis trop longtemps ? À l’initiative de syndicats inféodés à la gauche, au point que ce franchissement en soit devenu traditionnellement abusif et que les citoyens, non seulement ne s’y reconnaissent plus, mais s’y résignent.
Il est temps que sa juste place soit rendue au travail et que sa célébration cesse d’être instrumentée au service de partis politiques, quels qu’ils soient, le plus souvent selon des ententes et tractations qui font l’essentiel de leur action.
ils seront bien ridicules ceux ou celles qui iront défiler pour la premiere fois pour un 1er mai . En effet , mis à part la parenthése du général de gaulle qui défilait avec ceux qui mettront en oeuvre la 5eme république , depuis cette date , aucun parti politique était présent es-qualité dans les défilés ; or , aujourd’hui , cela differe ; Cela pue la récuperation ;
C’est bien triste .