Les Nations Unies ont commémoré lundi au siège de l’organisation à New York le premier anniversaire du séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon l’année dernière, en présence de fonctionnaires de l’;ONU qui ont rendu hommage à la résilience des survivants de la catastrophe.
Le grand tremblement de terre dans l’est du Japon et le tsunami qui a suivi ont fait plus de 15.000 morts et ils ont détruit plusieurs villes et villages de la côte de la région de Tohoku. Le 11 mars 2011, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a été fortement endommagée par la catastrophe. Un an plus tard, 3.305 personnes sont toujours portées disparues et plus de 340.000 personnes qui ont dû être évacuées de la zone sinistrée, attendent toujours de pouvoir rentrer.
« Le monde se souvient. Nous savons que beaucoup de personnes ne sont toujours pas rentrées chez elles. Nous constatons que les pertes économiques sont gigantesques et nous comprenons que certaines blessures ne seront jamais cicatrisées », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon avant un concert de commémoration qui était organisé par la mission permanente du Japon auprès de l’ONU et la Fondation du Japon.
« Voilà la triste réalité. Mais il existe de nombreux signes encourageants. Après le grand tremblement de terre dans l’est du Japon, le peuple japonais s’est dressé, tout comme la communauté internationale », a rappelé M. Ban qui a pu constater les dégâts en personne lors d’un voyage au Japon en août.
« Quand le séisme a frappé, nous avons immédiatement tendu la main au Japon, un pays qui a aidé le reste du monde à d’innombrables reprises », a-t-il ajouté.
Une exposition de photos a été inaugurée au siège de l’ONU avant le concert. L’exposition intitulée « Les enfants et le tremblement de terre et le tsunami de 2011 : l’UNICEF au travail » rend hommage aux victimes et au travail des agences humanitaires dont le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
« Beaucoup de ces images sont déchirantes. Elles servent de témoignage de l’ampleur et de la violence de la catastrophe. Elles sont également un rappel des conséquences d’;une situation où une catastrophe naturelle menace la sécurité nucléaire », a déclaré le Secrétaire général adjoint des Nations Unies à l’information, Kiyo Akasaka, à l’ouverture de l’exposition.