Alors qu’une épidémie de dengue est apparue à Mandera, au Kenya, près des frontières somalienne et éthiopienne, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a immédiatement acheminé des médicaments et des fournitures médicales pour soigner les populations et faire de la prévention.
A ce jour, environ 1.000 personnes ont été affectées et quatre décès non confirmés ont été dénombrés. Certains patients présentent les symptômes de la dengue hémorragique qui est potentiellement mortelle, a indiqué jeudi dans un communiqué le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
L’OMS a immédiatement autorisé l’acheminement de médicaments et de fournitures médicales pré-positionnés il y a un mois. Tous les districts voisins ont été alertés et les populations ont été sensibilisées sur la maladie.
La dengue est transmise par la piqûre du moustique Aedes porteur de l’un des quatre virus de la dengue. Elle sévit dans les régions tropicales et subtropicales de la planète. Les symptômes apparaissent 3 à 14 jours après la piqûre par le moustique infecté. La dengue est une maladie fébrile qui touche les nourrissons, les enfants en bas âge et les adultes.
Par ailleurs, l’anémie chez les enfants de moins de cinq ans vivant dans le camp de réfugiés de Dadaab au nord-est du Kenya a atteint les 40%. En 2011, le nombre d’arrivées a augmenté de façon spectaculaire du fait du conflit et de la sécheresse en Somalie. Aujourd’hui, environ 440.000 personnes sont hébergées à Dadaab, avec 150.000 d’entre elles qui sont arrivées ces derniers mois, a précisé OCHA.
L’insécurité alimentaire touche plus de 3,78 millions de personnes au Kenya. Les agences de l’ONU sont en train de travailler pour étendre la distribution de l’aide alimentaire aux populations les plus affectées. Depuis plusieurs mois, une sécheresse et une crise alimentaire sans précédent frappent la région de la Corne de l’Afrique où plus de 13 millions de personnes sont dans l’insécurité alimentaire.
