Les négociations tri partites entre la direction de Molex, les salariés et l’Etat ont donc abouti à un premier accord. Et un maintien partiel de l’activité sur le site de Molex Villemur.
Pas de pérennisation de l’emploi mais une poursuite de l’activité de l’équipementier automobile sur quelques mois. Et une nouvelle espérance.
Les 300 salariés, toujours sous la menace d’un plan de licenciements devraient ratifier l’accord mardi matin.
Mais à terme, et malgré un plan de relance de la filière automobile, engagé sous condition de maintien de l’emploi, nulle solution définitive n’a, pour l’heure, été trouvée.
Si une opération de rachat du site par les employés a été évoquée ça et là, et notamment par le sénateur nouveau centre Alain Chatillon, l’emploi reste menacé.
Et la fin d’activité de l’établissement Molex de Villemur sur Tarn reste « reportée » au 31 octobre 2009.
Les salariés Molex qui avaient décidé de séquestrer deux de leurs dirigeants pour peser sur les négociations, ont défilé en tête du cortège du premier mai à Toulouse.