Le discours du président de la république française a été longuement retardé. Le discours du chef de l’Etat français, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et disposant à ce titre du droit de véto, était particulièrement attendu. Au centre de son intervention : le statut de la Palestine et l’éventuelle reconnaissance par l’ONU d’un nouvel Etat membre.
Nicolas Sarkozy, affaibli en politique intérieure, a débuté son discours par un hommage aux révolutionnaires arabes. Qui ne criaient pas « à bas Israël » mais « vive la liberté » a ainsi souligné le locataire de l’Elysée. L’usage du véto américain étant une donnée acquise pour la reconnaissance d’un état Palestinien, Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il était temps de donner de l’espoir aux palestiniens. Et qu’une nouvelle défaite politique pourrait générer un nouveau cycle de violence au proche orient.
Avant de proposer le statut d’Etat Observateur à la Palestine, Nicolas Sarkozy a rappelé que la France était un allié stratégique d’Israël. Il a ainsi mis en garde toute volonté d’agression contre Israël. Dans une posture de compromis, également partagée par François Hollande et de nombreux membres du Parti socialiste français, Sarkozy a rajouté que la co existence de deux Etats Israël-Palestine ne pouvait se faire que sur la base des frontières de 1967 avec des échanges de territoires « agrées et équivalentes ».
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