L’ancien chef de l’Etat et actuel membre du Conseil constitutionnel n’avait pas assisté à son procès pour raisons médicales. Le réquisitoire du ministère public devrait lui redonner du baume au coeur. Dans l’affaire des emplois fictifs à la mairie de Paris, le parquet a en effet, requis la relace pour Jacques Chirac et les autres prévenus dans cette affaire.
Après des dizaines d’années de procédure, c’est une demi surprise. Un avocat des parties civiles a dénoncé un manque de travail de la part du ministère public. Et une « caricature ». Selon la presse, le juge représentant du ministère public a défendu un Jacques Chirac, qui selon lui, ne pouvait pas avoir connaissance d’activités …. qui n’étaient pas fictives.
L’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, ou « affaire des emplois fictifs du RPR », ou encore « affaire des chargés de mission de la ville de Paris », instruite par les juges Patrick Desmure puis Alain Philibeaux, concerne sept employés permanents du RPR, dont le salaire a été payé par le conseil municipal de Paris. Le RPR était alors un parti politique créé par Jacques Chirac, et dont il était le président, en même temps qu’il exerçait la fonction de maire de Paris.
Photo PD-LAYOUT; PD-USGOV-POTUS. : Le 1er décembre 2004, la Cour d’appel de Paris condamne Alain Juppé à quatorze mois de prison avec sursis dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris (avec Wikipedia)